Able and Willing

International Education Foundation, Inc.

P.O. Box 4303, Frederick, MD  21705-4303
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Tome 8, Numéro 3

  Bulletin

Automne/Hiver 2008


Table des matières

Puma offre des mots de reconnaissance
Une école pour le village de Poleni
Séminaire de formation pédagogique
Lycée technique WaMbuyu
De nouveaux problèmes demandent de nouvelles stratégies
Aide pour d’autres écoles au Congo
Des impôts et des tarifs douaniers du Congo
Portrait de Luke, élève de l’École Myrt
Bienvenu à un nouveau membre de notre conseil d’administration
Pourquoi j’ai choisi Able and Willing. . .
La cuisine de Puma
Comment vous pouvez nous aider
Faites une donation!

Puma offre des mots de reconnaissance

Puma WaMbuyu

Mbuyu "Puma" Wa Mbuyu
Président et co-fondateur
AWIEF

Je voudrais commencer par dire combien j’admire ceux qui nous soutiennent dans nos efforts.  Je vous remercie de votre générosité et de votre empressement à donner même si  les temps sont durs pour vous, comme ils sont durs pour maintes familles dans le monde entier.  En résistant la tentation de ne vous soucier de personne autre que vous-mêmes, vous avez de nouveau démontré que, même si les temps sont difficiles, nous sommes tous une seule et même famille. Ce genre d’amour n’est pas manifesté par tous; par conséquence, chacun de vous qui en avez fait preuve est tenu en haute estime par moi et par les habitants des villages Tshamalale et Poleni au Congo.

Je vous remercie de nous donner les moyens pour aider les autres.  Je voudrais aussi remercier tous les administrateurs d’Able and Willing et tous nos volontaires qui semblent toujours trouver le temps d’aider leurs prochains, malgré les exigences d’une vie très occupée. 

Encore une fois, merci beaucoup pour toute l’aide que vous nous avez offerte.

WaMbuyu

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Une école pour le village de Poleni

Mes amis, grâce à vous, il y a une nouvelle école à Poleni.  C’est Able and Willing qui a rendu sa construction possible; et déjà nous observons que cet établissement est financièrement indépendant.  Le village de Poleni fut fondé en 1945 par une famille immigrée nommée Poleni qui était venue à cette région dans l’espoir de trouver du travail.  Dans tout ce temps, les habitants de Poleni n’avaient jamais aucune école; et aujourd’hui encore, il y a beacoup d’adultes qui ne savent ni lire ni écrire.

Le spectacle de notre nouvelle école prête de recevoir les deux premières catégories d’écoliers a apporté un grand bonheur aux parents du village qui croyaient qu’un tel événement n’arriverait jamais de leur vivant.  Aux cérémonies que l’on tenait pour marquer l’ouverture de ce nouvel établissement, la dernière fille du fondateur de Poleni chanta une chanson qui mêlait la joie avec le regret que son père n’eût pas vécu suffisamment longtemps pour voir cette occasion heureuse.  En plus, elle a remercié Able and Willing et vous tous pour immortaliser son père.  Elle dit que, grâce à l’école Poleni, son souvenir ne tombera jamais dans l’oubli, et qu’il entrera dans les livres d’histoire du Congo.  Enfin, dit-elle, on connaîtra Poleni partout dans le Congo et au-delà du pays aussi, vu que n’importe où ils iront, leurs diplômes témoigneront au fait qu’ils ont reçu leur éducation de l’école à Poleni.

Grâce à vous qui soutenez les efforts d’Able and Willing, les bons habitants de Poleni chantent, dansent, et louent Dieu que leurs enfants seront désormais épargnés la longue promenade à une école éloignée dans de mauvaises conditions—conditions chaudes et poussiéreuses pendant la saison sèche, et froides  et boueuses pendant la saison pluvieuse.  

Grâce à vous, les enfants de Poleni chantent et dansent avec joie, savant que l’époque où ils grandiront sera celle où ils pourront apprendre à lire, à écrire, et à utiliser la nouvelle technologie avec moins de difficulté, et où ils auront plus d’occasions de mener une bonne vie qu’avaient leurs parents.  Avec votre aide, nous avons réussi à rendre beaucoup de personnes heureuses.  Continuons à faire le bon travail.

Encore une fois, de mon coeur, merci beaucoup

WaMbuyu

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Poleni class
Des écoliers des deux premières catégories à la nouvelle extension de l’École Myrt au village de Poleni, en compagnie des enseignants et de Puma.  L’école s’élargira avec le temps jusqu’à la sixième catégorie pour accomoder les élèves qui passeront aux catégories plus avancées.
Regardez ce qui se passe au village de Poleni en République Démocratique du Congo.
Poleni School     Une nouvelle école. . .
     
. . . pour un vieux village. Poleni Village
   

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Séminaire de formation pédagogique

Le premier séminaire de formation pédagogique donné par l’École Myrt a été un succès énorme, même s’il révélait le grand degré auquel la plupart des enseignants sont mal préparés et non aptes à leur travail.  Aux 71 participants venus de 13 écoles, y compris tous les 16 enseignants de l’École Myrt, on apprenait des méthodes d’enseigner les mathématiques et les sciences.  Une partie du séminaire s’adressait à la préparation des plans de leçon types.  Le dernier jour, chaque stagiaire fit un bref exposé de ses plans de leçon.

Des essais révèlent des problèmes

A la suite d’une discussion vive à propos des conditions de travail auxquelles la plupart des enseignants sont confrontés, on demanda aux stagiaires d’écrire un essai expliquant pourquoi ils étaient devenus des enseignants.  Cette tache a révélé que beaucoup d’enseignants sont incapables d’écrire un essai de 500 mots en langue d’instruction (le français).  Leur talent pour faire les argumentations de manière pertinente et convaincante est très limité ou inexistant.  La plupart d’entre eux ont dit qu’ils avaient choisi le métier ou à cause de l’absence de meilleures options ou à cause du fait qu’ils aiment travailler avec des enfants.  L’exigence minimale pour un instituteur au Congo est qu’il ait obtenu un diplôme de fin d’études secondaires.  On refuse plus de 75% de ceux qui présentent leurs candidatures pour la postion d’instituteur à l’École Myrt en raison de leurs faibles compétences d’enseignements ou de leur manque de compréhension de base de leur sujet, bien que la plupart des autres écoles soient moins sélectives à cet égard.

L’Alliance Waza

Le séminaire était dirigé par deux membres de l’Alliance Waza, association à but non lucratif qui est basée à Indianapolis.  Ce sont Monsieur Faustin N’Tala, qui l’a fondée et qui est son président, et Sylvia Hyde, qui en est la secrétaire.  On les a mis en manchette dans le numéro de printemps de ce bulletin qui est disponible en ligne.  En ce qui concerne le domaine de l’enseignement, tous les deux ont de l’expérience à la fois vaste et internationale.  C’était le premier séminaire dirigé par l’Alliance Waza qui a l’intention de former jusqu’à 70 enseignants par an au Congo qui auront à leur tour un impact sur un grand nombre d’élèves—jusqu’à 4900 chaque année.

Nous voudrions remercier le personnel de l’École Myrt qui a travaillé infatigablement tout au long de l’été.  Le séminaire a été un grand succès.

 

Sylvia Hyde Faustin N'Tala
Sylvia Hyde (à gauche, s’adressant à des enseignants) et Faustin N’Tala (à droite, dirigeant des cérémonies de réception des diplômes) ont dirigé un séminaire donné par l’École Myrt et auquel 71 enseignants assistaient.

 

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Programme d’échange pédagogique

L’Alliance Waza, association à but non lucratif qui concentre ses efforts sur la formation pédagogique au Congo, a monté un programme d’échange pédagogique entre l’École Myrt et l’École Internationale de l’Indiana.  Le programme-pilote vise à résoudre les problèmes de communication qui surviennent entre les enseignants et les élèves des deux pays et à fournir les connaissances et le savoir-faire aux écoles soeurs congolaises.

 

Lycée technique WaMbuyu  

Pendant cette année, un objectif prioritaire a été d’équiper les ateliers professionnels d’une manière où ceux-ci pourront gagner de l’argent pour le lycée, fournir une formation professionnelle, et construire ces meubles dont certaines autres écoles ont beaucoup besoin.

Neuf des 45 jeunes femmes suivant les cours de couture donnés par l’École Myrt présentent leurs vêtements.  

Les bonnes nouvelles  

L’AWIEF a acheté plus de dix mille dollars de machinerie et a reçu un don en équipement valant dix mille dollars.  Transportés à travers dix mille miles de mer et mille miles de terre, toutes ces choses sont arrivées quatre mois plus tard aux environs de la mi-août. A la suite des négotiations avec la douane, on a installé les machines dans nos ateliers qui se sont trouvés très bientôt reraccordés.

Les 45 jeunes femmes inscrites dans les cours de couture aiment la douzaine de nouvelles machines à coudre.  

On a reraccordé la salle d’ordinateurs et a amélioré les ordinateurs eux-mêmes.  Nous avons fait un don de la moitié de nos ordinateurs à d’autres écoles. (Voir l’article ci-dessous, “Des impôts et des tarifs douaniers du Congo”.)

On a pris les dispositions avec l’école de médecine de l’Université de Lubumbashi pour que commence la formation des infirmiers l’année prochaine.  

Un élève installe une presse à perceuse dans l’atelier d’usinage.  

La mauvaises nouvelles  

Malheureusement, les ateliers d’usinage doivent attendre jusqu’à l’année prochaine avant de lancer la production active.  Nous avions projeté de commencer la production aux premier jours de juillet dans l’espoir de créer des revenus avant le début de l’année scolaire et de couvrir par ce moyen les frais d’exploitation qui s’accumuleront pendant l’exercice en cours.
 
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles on a choisi de renvoyer à plus tard le lancement de la production par nos ateliers.  D’abord, le conteneur arriva six semaines en retard.  En plus, à cause du coût d’inflation des autres projets, il était nécessaire de détourner les ressources destinées à acheter des matériels de consommation productrice.  Et finalement, on n’a pu trouvé aucun enseignant professionnel fiable et expert, en raison de la concurrence que nous fait l’industrie minière qui est florissante.

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De nouveaux problèmes demandent de nouvelles stratégies

De nouvelles idées sont bienvenues

Après treize ans de succès continu, Able and Willing se trouve confronté aujourd’hui à quelques défis sans précédent.  Ceux-ci surgissent car le voisinage, que nous avons traditionnellement servi, subit des changements soudains, imprévus et radicaux:  changements liés à la croissance démographique et à de nouvelles facteurs économiques.  Par conséquent, nous serons obligés, au cours de l’année suivante, de réexaminer nos priorités et de planifier de nouvelles stratégies adaptées à la réalité de la situation actuelle.

Tshamalale, où nous avons concentré la plupart de nos efforts précédents, était un village rural ordinaire quand nous y commençâmes.  Aujourd’hui, il est en train d’être absorbé par la ville de Lubumbashi qui s’étend de tous les côtés.  L’économie de la région change; en expansion, elle crée de nouveaux emplois.  Une multitude de nouveaux gens dont beaucoup viennent d’autres cultures et de pays étrangers y arrivent à la recherche du travail et grèvent les ressources existantes de la région.  Le résultat final est la hausse des prix de tout et la déstabilisation de loyautés traditionnelles, et le manque de respect pour ceux qui ont traditionnellement exercé l’autorité.

Able and Willing doit s’adapter à la situation actuelle.  Un problème immédiat est le déclin du nombre d’inscriptions à l’École Myrt.  Cette année, malgré l’éducation de bonne qualité et d’un prix raisonnable offerte par l’École Myrt, beaucoup de parents d’anciens élèves de l’École Myrt ont maintenant inscrit leurs enfants  dans une nouvelle école construite à toute vitesse par un entrepeneur.  Ses bas frais semblent attractifs mais sa qualité est inférieure.  C’est une école sans bureau, sans siège, sans livre, sans ordinateur, bien qu’elle ait de 70 à 100 élèves pour chaque enseignant par classe.  Un autre problème, dont il faut s’occuper, concerne le meilleur moyen d’assurer que l’instruction et le personnel reste de bonne qualité en face de beaucoup d’autres offres d’emplois plus lucratives.  Cette même circonstance malheureuse affecte la capacité du nouveau lycée technique WaMbuyu à réaliser ses objectifs.

Au cours de l’année suivante, le Conseil d’administration developpera des stratégies pour assurer que l’École Myrt atteindra de nouveau son maximum en ce qui concerne l’inscription, le bon personnel et la formation professionnelle.  A la longue, nous aurons des réunions de remue-méninges pour déterminer quelle direction Able and Willing devrait prendre au lendemain.  Devrions-nous de nouveau focaliser notre attention sur de nouvelles écoles plus loin de la ville?  Ou sur des écoles primaires?  Ou devrions-nous construire moins d’écoles mais à plus de catégories et de cours.

Si vous voudriez participer à cette discussion, n’hésitez pas à nous contacter.  Tous les penseurs créateurs sont bienvenus.

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Aide pour d’autres écoles du Congo

Quant aux 70 et quelques ordinateurs envoyés à Lubumbashi par Able and Willing, on a fait un don de la plupart à une dizaine d’associations à but non lucratif et d’écoles situées dans la région de la ville susdite.  Nous remercions l’École Myrt Internationale de Washington et le Bureau des Statistiques du Travail, tous les deux situés à Washington D.C. pour les ordinateurs.

Une école particulière pour les filles en difficulté

Il y a une école qui mérite un mot de reconnaissance.  Cette école fut fondée par une veuve qui n’avait qu’une seule machine à coudre, pour apprendre la couture aux filles orphélines et aux mères adolescentes.  Finalement, une société belge lui construisit une école à deux bâtiments dont chacun a deux salles de classe.  Aujourd’hui, chaque salle a 64 filles qui sont en train d’apprendre à coudre.  Le seul désavantage est que ces filles n’obtiennent aucune éducation élémentaire.

Pendant sa visite à l’école, Mbuyu rémarqua une occasion pour Able and Willing de faire avancer leur éducation.  Notre don d’ordinateurs n’est qu’un commencement. 

Une école particulière pour les filles en difficulté

Il y a une école qui mérite un mot de reconnaissance.  Cette école fut fondée par une veuve qui n’avait qu’une seule machine à coudre, pour apprendre la couture aux filles orphélines et aux mères adolescentes.  Finalement, une société belge lui construisit une école à deux bâtiments dont chacun a deux salles de classe.  Aujourd’hui, chaque salle a 64 filles qui sont en train d’apprendre à coudre.  Le seul désavantage est que ces filles n’obtiennent aucune éducation élémentaire.

Pendant sa visite à l’école, Mbuyu rémarqua une occasion pour Able and Willing de faire avancer leur éducation.  Notre don d’ordinateurs n’est qu’un commencement. 

 
Girls in sewing school
Quelques-unes des 250 élèves de l’école qui apprend la couture aux
filles orphélines et aux mères adolescentes.

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Des impôts et des tarifs douaniers du Congo

Beaucoup de nos amis ont posé des questions sur les difficultés que notre envoi rencontrait par rapport à la douane l’été dernier.  Pour que le conteneur passe la douane il a fallu payer 8 000 dollars—prix partagé (dans ce cas) par les méthodistes de la République démocratique du Congo et Able and Willing. Le problème est qu’il devrait être entré exempte de droits.  Après tout, c’est pourquoi Puma a créé la Fondation WaMbuyu et l’a enregistréé comme une association à but non lucratif conforme aux lois du gouvernement de la RDC.

La vérité pure et simple est <>.  Pour que quelque chose qui entre dans le pays soit exempte de droits, il faut soumettre les papiers nécessaires au siège du gouvernement à Kinshasa—ville qui est située à une distance de plus de mille miles.  Mais, il est interdit de commencer à les traiter avant l’arrivée du conteneur à Lubumbashi; et une fois là, il faut attendre que le conteneur soit traité de 4 à 6 semaines. Pendant cette période, il doit rester dans le camion dont il faut payer des heures supplémentaires au conducteur et prolonger la durée de son visa jusqu’à ce que le conteneur soit dédouané.  Il suffit de dire que les douaniers locaux savent que ce processus se pourrait bien aboutir à une grande perte de temps et d’argent.  Par conséquent, ils sont toujours prêts à négocier <>.  Une affaire de 8 000 dollars.

Néanmoins, ce type de chose n’est pas surprenant si l’on considère la manière dont le gouvernement se procure des revenus.  Comme la plupart des pays moins développés, la RDC trouve qu’il est difficile de taxer de telles choses que le revenu et les biens de consommation.  On paie en liquide la plupart des biens et des salaires; et très peu sont les documents fiscaux qui peuvent servir comme une assiette fiscale.  De l’autre côté, il est facile de taxer les importations, car elles doivent passer par les frontières que l’on surveille bien.  Il n’y a donc rien à inciter le gouvernement à arreter d’imposer les impôts et les tarifs sur les entities à but non lucratif dont les envois constituent une source d’argent. 

A cause du fait que la capacité de la RDC à se procurer des revenus au moyen des impôts est limitée, il existe peu d’argent pour payer ses fonctionnaires.  Ceci aboutit à une forme bizarre de rémunération des services.  Pratiquement tous les services publiques sont payés par des honoraires qui sont souvent négociés par les fonctionnaires locaux.  S’il y a des plaintes, le prix augmentera car il y aura plus de fonctionnaires qu’il faudra payer.

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Portrait de Luke, élève de l’École Myrt

(fils de Modeste Kadibwe et Leonie Kisimba)

Luke

C’est Luke, élève de l’École Myrt—il a 16 ans.  Luke a une personnalité chaleureuse et il aime ses études.  Il est un des fils de Modeste Kadibwe, briquetier, dont l’aînée des soeurs n’avait que 12 ans à l’heure de son mariage et dont les autres frères et soeurs ont reçu une éducation incomplète.  Modeste veut que Luke soit bien instruit et bien préparé en matières académiques pour que Luke puisse appliquer ses connaissances à un but noble au lieu de trahir ses idéaux en échange d’un paquet de cigarettes ou d’un bonbon.  Les sept frères et soeurs de Luke sont en grande partie soit des marchands soit des femmes mariées.  Cependant, Luke et les plus jeunes de ses soeurs vont à l’école.  On rencontre rarement ce type de famille dans un village où beaucoup d’enfants ne reçoivent point d’instruction formelle, même aujourd’hui.

Modeste préfère que Luke fasse ses études plutôt qu’il travaille.  Selon Modeste, le prix de l’École Myrt est abordable et les connaissances que Luke y apprend complètent ce qu’il peut apprendre chez-lui.  Luke aime lire et veut étudier les sciences économiques à l’université.  En fin de compte, il espère devenir un comptable bien qu’il estime que cela prendra une autre dizaine d’années pour être réalisé.

Texte et photo par Sylvia Hyde

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Bienvenu à un nouveau membre de notre conseil d’administration

Vasco Bokella

Vasco Bokella, notre nouveau membre du conseil d’administration, vient de la Tanzanie où depuis longtemps il aide son père à soutenir l’école professionnelle qu’ils ont fondée et dont les élèves consistent en des jeunes gens défavorisés ou orphelins de leur ville natale qui est située dans la région de Mbeya. Il a fait ses études à l’Université de Dar es Salaam où il obtint son diplôme en architecture en 1998, et à l’Université de Maryland où il passa un diplôme en ingénerie assistée par ordinateur en 2000.

Aujourd’hui, Vasco, sa femme et leurs trois enfants habitent à Frederick, dans l’état de Maryland.  Vasco travaille comme architecte.  Il continue à envoyer de l’argent à l’école susdite pour aider à payer ses enseignants et à acheter de la machinerie, et chaque fois qu’il peut, il rentre à sa ville natale pour donner son aide directement.

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Pourquoi j’ai choisi Able and Willing. . .

Maintenant, à la suite de la rentrée de Puma et des bénévoles, de la livraison des conteneurs, et d’une autre année de projets achevée avec succès, nous voudrions diriger l’attention vers ceux d’entre nous qui continuent à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer notre succès.  Parmi eux, trois individus ont fait l’objet de félicitations particulières.  Ce sont:

Brian McNeill

Étudiant de troisième cycle qui fait ses études de gestion à l’Université de Maryland et qui travaille comme gestionnaire du développement de logiciels à l’IMF, Brian connaît Able and Willing grâce au tresorier de l’association, Jim Carpenter, avec qui il a fait la navette dans le train MARC pendant une décennie.

Brian s’intéresse à la question du développement international depuis ses jours à l’École du Service International à American University.  Le système, selon lequel l’AWIEF fonctionne, intéresse Brian car il se base au monde réel et sur le pratique.  C’est un système où le contrôle s’exerce du bas en haut et où l’on conforme son aide aux besoins et aux ressources de la communauté respective.

Brian décrit les ouvrages de plusieurs auteurs qui ont analysé les problèmes qui affligent les efforts charitables qui sont contrôlés par le haut et qui consistent à <cause de l’absence de systèmes juridiques et financiers>>.  Ceci est comme si l’on utilisait une crue subite pour combattre la sécheresse.  Comme on peut s’y attendre, Brian préfère la méthode dont se sert  Able and Willing  <>.

Susan Rosen

Susan, volontaire de longue date du Peace Corps, accepta une mission au Zaïre lorsqu’elle était d’un âge où la plupart des gens n’auraient pensé qu’à leur retraite.  De 1982 à 1984, elle travaillait dans un village presque 30 miles de Lubumbashi:  village où elle était à l’oeuvre pour établir des centres médicaux.  Elle se souvient de la difficulté que l’on avait pour confirmer si les efforts du groupe, dont elle faisait partie, faisaient un vrai impact jusqu’à ce qu’il fût nécessaire qu’elle rentrât aux États-Unis pour l’enterrement de sa mère.  « Personne ne pensait que je retourne », dit-elle, « vu mon âge et la rudesse des conditions ».Mais elle retourna et elle reçut un accueil qu’elle n’attendait pas.  « Il y avait des personnes », se souvient-elle, « qui ont voyagé à pied et à de longues distances parfois pendant sept journées pour le but de me voir et de me présenter leurs condolences » --y  compris un pasteur local qui dirigea une cérémonie du souvenir de sa mère.  « Plus de 500 personnes sont venues », dit Susan.  « Dès lors, je savais que nous accomplissions quelque chose ».

Cette expérience a fait de l’effet durable sur elle.  Pour cadeau convenable, elle ajouta son sac à médecines au don qu’elle avait mis dans le conteneur l’été dernier.

Emma Lou Comstock

Emma Lou, amie d’Able and Willing  depuis longtemps, brûle d’enthousiasme sur le sujet de quelque chose que nous appelons « l’effet Puma ».  Elle se rappelle avoir rencontré Puma pour la première fois au début des années 1990 à une réunion qu’elle présidait pour le Projet des Solutions à la Violence dans la ville de Frederick.  « Toute résistance à cet homme noir ont disparu au moment où il a commencé à dire tout net ce qu’il pensait », écrit-elle.  « Il comprenait  et le disait de manière sincère et directe. . . et sa connaissance universelle se révélait très bientôt.  Son poster d’affirmation était si unique que personne n’y ait voulu ajouter aucun message.  Donc nous avons donné [aux autres participants] une feuille séparée où ils pourraient écrire leurs propres messages ».  Treize ans plus tard, elle reste « très impressionnée de tout ce que l’on a fait. . . Cela démontre quelles miracles peuvent se dérouler quand on a un rêve et peut convaincre les autres de l’aider ».

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School Children after school   

Puma’s Kitchen

Dinner to Benefit Education in Africa

Featuring
Mbuyu “Puma” Wa Mbuyu, Founder, AWIEF
Sylvia Hyde, Teacher, 2008 Congo Project Volunteer
Gospel Chorus from Hood College
Student Interns

Sunday, November 16, 2008
4 pm - 7 pm

@
Way Station, Inc.
230 W. Patrick St.
Frederick, MD 21701

Serving:
Pepe Soup (Beef Stew), Pilipili (Hot Sauce)
Muhongo (Cassava), Epinards (Spinach),
other African meat, seafood & veggie dishes.

Suggested donation is $35 (or whatever you can afford).

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If you can’t attend, please send donations to

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Phone: 301-685-3282                 http://AbleAndWilling.org

 
 

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